Affichage des articles dont le libellé est poème. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est poème. Afficher tous les articles

mercredi 5 décembre 2018

LA COMPLAINTE DU PLAIGNANT



La complainte du plaignant
 

Que j'admire ces joyaux gais larrons drôles en foire,
Tissés bon pied bonheur à la belle saison,
Printemps ou bien été pour qui la joie d'avoir
Est l'inique oraison
Qu'ils offrent à leurs envieux, troués d'admiration.

Que j'abhorre ces haineux, gris larrons, tristes à boire,
Hissés comme par erreur à la morne saison,
Automne ou bien hiver qui ont en eux la peur,
La tristesse ou la haine comme complications
Qu'ils infligent à leurs proches, perlés d'indignation.
Les pieds gelés en deux dans des demains d'hivers,
Au passé très lassé d'un futur où il pleut,
Dans des désirs bourbeux de roses pas trémières
Ils sont si mal heureux car ils n’ont plus d'hier…

Que j'aimerais moi qui
Suis né peu fier 
Dans cette morte saison
Voir se briser la glace et cesser illico
Ces pourquoi, ces comment,
Qui flinguent ma raison, et mon cœur et mon corps,
De mon fiel hélico,
Je vois
Ma Terre défaitiste
Conscience, maquillée de coupures
Et vilaines coutures,
Qui dans les failles de l’âme, abiment mes Passions
Et mes pensées ravies dans le Trou Noir des cons
M'éloignent un peu plus chaque amour
De mes alter egos
Aux mornes et mortes normes, les normaux,
Qui bougonnent à l’automne
Mais dévalent en saison,
Les plaisirs vallonnés
De leur belle maison !
  

Et moi, moi, moi, dans mes je d'artifices,

Expulsé sans fusion de la vraie vie des âmes,

Poussé vers des trous peaux avides de mère présente,
Des trous que toujours boucherai, encore cacherai,
De mes grosses mains pleines de vieux pépère en glaise
De cachets bons mâchés pour me faire bien taire.

Mais toi, mon toit, tu as
Mieux que mes faciles "et moi !"
'Vec ta peau lisse d'en faire toujours trop, 
Dirigeant tes gens à ton aise,
Et désarmant leurs sens, leurs pensées et leurs âmes,
Dès lors petits agneaux soumis, peaux molles et sans façon
Mais toi, mon toit, tu as
Dans l'Azur solitaire, en brave jument altière,
Su délier mon âme et me faire plus ouvert
Au plaisir, Diable au corps,
T'en souviens-t-en zen ?

Ô tes vilaines mains noires pleines d’engins sensés !
Ô ton merveilleux manoir tout pleins d'anges insensés !
Ta raison en meulière, si bien aménagée !
Qu'on doit y être à l'aise, qu'on y doit bien penser !

Pour toi j'arrêterai de me plaindre pour dépeindre à foison
Mes sens mes sentiments mes dé-raisons que n'ont pas
Ces gens propres sur eux, qui à l'intérieur d'eux-mêmes 
Jamais ne descendront, et en moutons tranquilles paisibles 
Périront, bien soudés à leurs leurres et leurs coquins de pairs, 
Qui loin des malheurs dans leur j'ai raison pomponnent.

Et puis pour en finir, que je hais cette envie
D'avoir cru si longtemps devoir paraître un autre
De tel que je suis né
Car tous ces autres êtres qui 
M’ont hanté, et tant et tant tenté, 
Jamais, jamais, vraiment, je ne les comprendrai.







jeudi 17 août 2017

PEARL HARBOR N’EST PAS MORT


PEARL HARBOR N’EST PAS MORT




Mon corps arbore sa peau comme les Ricains Pearl Harbor

Attaque cardiaque, crise syncopée, Japonais kamikazes

Encagés endeuillés irradiés. 

Quid du bien, du mal, de la morale, devant la mort implosée, par l’infinitésimal ? 

La Morale, les Autres, chaque jour que d’yeux défaits ! 

En rire ou en pleurer ? Fou-rire, faux rires, faut rire, et puis toujours "sous rire" !

Un pour tous, tous pour dire une Morale du Cœur, cardiaque, caduque.

Mais voir et savoir les Bêtes pour nous comprendre un peu,
Moins se prendre pour des C…
Les hommes ! Bien plus bêtes que les Bêtes parfois !
Les bêtes ! Bien plus hommes que les Hommes souvent ! 

Sans Foi ni Lois ou avec, c’est du pareil au même aloi !
Toujours la bête d’un Autre.

Peur aqueduc, des pieds jusque la tête.
Morale carnassière ! Au sens froide et au sens défigurée

Toujours plus bête, ou plus sensé que l’Autre… 

Mais comprendre, comment ça fonctionne, un animal-homme !
Animaux, fous alliés en nous ?

Comprendre pour avancer depuis toujours destinée d’homme…
Et ce pourquoi sommes liés, en dehors du sentir battu, par la haine inhumaine. 

Souvent, la haine des autres en moi s’insinue (émoi, et moi ?), sans y être invitée !

Tout reprendre à Zorro sur des bases plus saines.
S’expliquer nos erreurs, et déplier nos fautes.
Les savoirs faire extraire des cadavres dirigeants.


Avoir faim des présents, ne plus avoir les foies des passés dépassés.

Animaux valent sages, parfois, maux amis, maux amers, maux sauvages en nous
S’enracinant toujours aux mêmes hier de Terre ! 

Tous pour l’Homme, luit pour Tous. 

Fuir en gravissant le bon Sens de la Marche,
Ou se ronger les sens du Marché (ou tu crèves !)

Combien de rêves encore pour y bien parvenir ?
Combien de rêves en corps en esprit et en cœur ?

Connaissance, Imagination, Conscience…
Quilles en fête dérivant sous l’empire des sciences qui bouillonnent
A pieds d’homme, et l’emprise des arts, qui abondent à sa Tête ! 

Pour que, priez pour vous pauvres Saigneurs, à la larme facile et à l’âme défaite
Pour que, disais-je enfin, votre déclin soit proche, d'autres saigneurs approchent ! 

Et oh ! Oh Dieu notre Père ?! Odieux par trop de Fois et pas assez d’Assez, 
Cessez de vous cacher (comme vous n’existiez pas…)
Et oh ! Mères qui passez, vos seins doux sont Adieux, n’est-ce pas ?!

Faciles jeux de mots pour fragiles maux du Je… mais repartir encore
Sur de nouvelles braises, et rebâtir encore avec
La petite hache du Père Noël en sucre, et des cadeaux par milliers 
Pour goûter tous les rêves du p’tit lutin qui trône,
Sur la langue-bûche du Réveillons-nous enfin,
Vec le petit Gégé au milieu de tout ça,
Sous les rires cathodiques de l'oeil du salon

Se comprendre un peu mieux dans nos vies aveuglées.