ET POUR TOUT DIRE
(OU
PRESQUE),
AU JOUR LE JOUR
(Pause au logis : 3 à 12 métaphorismes par jour, en une, deux ou trois proses, matin, midi ou soir)
*****************************************************************************
J’ai attrapé
une folie, enfant.
J’ai toujours voulu
la rapporter à son
propriétaire…
Hélas, je n’ai jamais su
(et ne saurai probablement jamais)
à qui elle appartenait vraiment.
Je la garde,
possédée, intranquille
(au cas où)
J’
ai
mis
ce jour
une
petite
pile
hautes
Performances
dans ma
nouvelle Rolex
à 100.000 euros :
avec ça, maintenant
et ici c’est
sûr…
je
vais
surement
Pouvoir
gagner
du
temps
!!
Pourquoi la peine
attise
Tant notre curiosité ?
Parce que l’on
y cherche
Une solution…
Qui
chercherait à trouver
une solution au bonheur ?
C’est
un rêveur
Ne
lui demandez-pas
La
Lune
Il
y a
Deux sortes de grandes personnes :
Celles qui se grandis-
-sent en rabais-
-sant les autres,
Et celles
Qui le sont
En rendant les
Autres
Un peu
Plus
Grands
Qu’ils
Ne
Sont.
L’instinct de mort,
C’est préférer vivre
Mort plutôt que de mourir
Vivant.
🤡
Comment
N’aurions-nous
Qu’un seul visage, nous
Qui portons en
nous tant de morts ?
Rien n'est
Vraiment juste.
Le mot, juste, ment.
Sont-
ce
les …
Chaussures
Qui
s’adaptent
Aux
pieds beaux
Sinon sont-ce les
Pieds beaux
qui
s’adaptent
Aux
Chaus-
sures ?
J’aimerais dormir
Jusqu’à la
Fin
des
Temps
Et
puis
Me réveiller
Après, pour voir…
Dieu
Peut-il aussi
faire le malin ?
Être un « auteur »
De sa vie
Un peu
Comme un acteur
De cinéma
Pas trop
Comme un « acteur »
De sa vie.
Maintenant, je veux
juste être moi,
riche des mois
qu’il me reste
à jeter
par les fenêtres.
On trouve
tout sur internet
à part tenir
à Quelques-uns,
à
part tenir
à Quelques choses,
à part tenir
à quelques temps,
à part tenir
à Soi, même
à qui, quoi (moi ?!)
appartient je
vraiment ?
Face à la réalité, l’Art est alité.
Rien n’a vraiment changé Dans le fond.
Les soldat.e.s font toujours
deS guerres lasses et
des gueux sales,
pour s’arracher les biens de…, euh, du proche…, hein ?
Seules les armes et les défenses
Se sont infiniment diversifiées…
Parfois,
lorsque des personnes rient
de moi, je
me dis qu’elles
ne rient pas
de moi :
elles rient
juste
de moi.
Avec tous ces mots en
Con… qu’on
Est bien obligé aussi de l’être un peu, con, non ?
Nous
Allons
Tous
Droits…
Vers les
Rapides et
Leur chute, mais Cccchhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttttt !
Faire toujours comme si
Tout était
Neuf :
Tout est toujours
plus classieux avec un
cœur de neuf
Ici, juste là, sur ce boulet de poussières
Perdues d'étoiles mortes
Appelé Terre, qui nous accueille,
Que nous cueillons et recueillons,
Quelques choses régressent ici,
Quelques choses progressent là,
Soit, tout évolue toujours, ici ou là.
Mais de réel progrès, il n'y a pas.
C'est juste une allusion.
Sous nos
Vernis sages
Relationnels
Grouillent de trouille
Qu’on les zigouille
Nos égos
Irrationnels
Parfois, peu, trop, souvent,
Brusquement
Libérés
De leur soleil paradoxal.
Enfant,
Je
souriais beaucoup.
Pas
tant que j’avais besoin de sourire aux gens,
Non
mais…
J’avais
besoin qu’ils me sourient, en retour
Pour
être sûr,
Que j'étais là, vraiment.
Méditant
cet axiome
invérifiable
à l’heure
qu’il fait,
que vivre son existence au présent éloigne
le démon de la bête (pensée qui vit en nous), et que la vivre au passé ou au
futur en éloigne toujours
l'enjeu,
efforçons-
nous tant que
faire et
non-faire
se peuvent,
de préférer
la savourer
toujours
à point
nommé,
là, juste là
où se cache ce
divin présent de
la nature à
l’humain été.
L’
homme
Est
un loup
Pour
l’homme
Qui
se
nourrit
du Singe
et de La sagesse
desquels il descend,
(à s’en lécher les babouines).
Entre l’homme préhistorique
Et l’homme Historique
Il y a eu quoi ?
Des Histoires pour les Grands
Beaucoup trop d’histoires.
La vie
Rageuse, Ravageuse
La vie
Tapageuse, Pataugeuse
Me dit et me contredit
Que l’important, c’est donner
Ordre aux choses,
Pour être
Heureux mais
Pas donner d’ordre aux êtres
Donner de l’or aux autres,
A commencer par soi (m’aimé-je ?)
Pas donner d’or à l’or :
une pièce… à qui l’on veut
une autre pièce… aux gueux
et s’il n'en reste qu'une…
la donner aux envieux !
S’il m’arrive de peindre
les choses en noir, je ne
fais jamais sans blanc.
Tout
le monde
Cherche
quelque chose.
La
plupart du temps on ne sait
Même
pas que l‘on
Cherche
quelque chose
Ou,
si
On
le sait,
On
ne sait pas vraiment
Quoi
ni pourquoi,
Ou,
si
On
le sait,
C'est juste des mots collés autour
Pour faire le beau
Cherche fumistes
Expérimentés.
Pas sérieux
S’abstenir.
Jadis, tu
as cru
à mes
songes, à mes
présents,
mais aujourd’hui,
qu’ils
sont pour toi
mensonges,
tout est
pesant.
Qu’on
Le veuille
Ou non
L’
Océan du Corps Préside, Calcule et
Imagine
Les gens et les choses
Dans de perpétuels et
Innombrables
Courants nerveux
Contradictoires et
Sensés guère
Accessibles
A la
Pensée
Chaque
Instant
Telle
Une Mer
Portant…
… Des
Vagues de
Mémoires, qui en
Répondent par de vastes
Mouvements d’humeurs gouvernant
Les Voiliers de nos vies remontant à la
Surface, voguant, aux grés des gens
contraires,
Calmes ou souffrant sur nos cœurs, qui voilés, dévoilés,
Et battus par les sentiments, en
bavent quelques choses...
… Que Traduisent
En pensées
L’Ecume des Esprits
Qui observe
qui
dit
Qui gueule ou
Qui par sa bouche se glose,
Imposant par la Peur
Qu’elle y voit
Autre
chose !
Que ton
Ressenti ment !
Et qui devenue Moussaillon se fait
Mousser
Comme il pleut,
Pauvre diable de lui,
Nous Rappelant
Sempiternellement
A l’Ordre de nos
Mémoires vagues,
Aux ordres de notre
Corps océan.
Dialogue INTERIEUR :
si, si,
si !
Tu
parles,
tu parles…
Tu parles, à
la place de ton
corps : Prends garde,
bientôt,
c’est
Lui qui
parlera
pour
toi
!
Plus l’on s’approche des barreaux
De sa prison,
Moins l’on s’y accroche,
Et mieux on y voit,
Le paysage ou le ciel, derrière
Sinon, ben… on regarde ses murs.
L’homme qui
Perd ses
rêves
ses
illusions ses désirs
est comme
un voilier
à moteur sur une mer sans
vents, à la remorque des cargos, qui, pour
se soulager des fumées noires d’humeur et de peur
qui s’en échappent, aspire aux plages ensoleillées,
lumineuses de la dominance sise sous les falaises nuageuses,
sombres de la soumission, les deux seuls et
authentiques ravages de
la déchéance humaine, découvrant alors les fruits amers des
abris côtiers de
la frustration, de l’aigreur,
de l’envie, des hiérarchies ou de la compétition, grâce
auxquelles quelques sous papes de sécurité assurent le maintien
de l’Ordre en rigueur,
contrôlent,
concentrent et supervisent
leur dominance,
distribuant aux plus
souffrants leurs petites graines de
Bêtise solidaire, ou solitaire, c’est
selon, pour ces hommes,
nous (pieux ou poux),
que d’aucuns
disent
modernes
Le progrès n’est autre
qu’un éternel balancement
(dés-)entropique
d’un confort vers un autre,
du simple vers le complexe,
du complexe vers le simple,
de "l'anorme" vers la norme,
Un lent, permanent et irréversible
glissement de terrain hominidé
pour garder l'Equilibre.
Enfermé en un
immense grain d'atomes crochés
Marchant sur un
immense grain de poussières d'Etoile
Navigant dans
des immenses grains de temps
Autour desquels
ma mémoire se bobine, m'embobine
Ou se débine à travers ses chemins, ses routes, ses autoroutes
ses trous, ses failles ou ses crevasses
Le tout lié,
relié et délié par une infinité de liens
Horizontaux,
verticaux, obliques, sinon tourbillonnants
De toutes
Natures, et partout, et nulle part
Vibrants, résonnants et raisonnants,
comme les
Cordes infinies d'un
Arc-en-Ciel Sans début ni fin
Et sans Hasard ni
Destin
Voilà (à peu de
choses près)
Où j'habite
Ceux qui croient au progrès,
ont manifestement
des problèmes
de vue-nette.
Ceux qui n’y croient pas
ont certainement
des problèmes
de vie-nase.
Dans une
société moderne,
il ne faut
pas confondre
un système
fiable
avec un
système faible,
car alors,
soit on est
un irrécupérable
dyslexique,
soit un scandaleux
improductif.
L'humour, c'est comme la
marche arrière,
on s'en sert pas souvent.
Les industries
pharmaceutiques ont
encore de beaux jours
devant elles, avec
tout le blanc qu’il reste
à moudre pour tous ceux
et celles qui
vont broyer du noir.
Le drame des Gens Modernes
Au tournant du troisième Millénaire :
nous avons trop, et ne sommes pas assez.
Nous autres,
Occident-Alizés,
qui ne
sommes
plus très
sains
de corps et puis
d’Esprit,
seront
bientôt
quidam.
Si l’on gratte un peu
à la surface des gens
ordinaires,
on s’aperçoit
vite qu’ils sont
tous pareils.
Pour ceux et celles
qui sont vernis,
il faut gratter
davantage.
La publicité
s’affiche partout,
ouvertement et sans
complexe, sans jamais
demander si ça ne dérange
pas les esprits un peu critiques.
Autrefois,
l’économie
se devait d’être
minière ou rentable.
aujourd’hui,
elle se doit d’être
rentière et minable.
On peut
tout dire, mais
pas
n’importe quoi,
pas
n’importe quand,
pas
n’importe comment,
pas à
n’importe qui, et
pas
n’importe où, ce qui
revient à
dire qu’en
définitive,
on ne peut
pas dire
grand-chose.
Compte
tenu
de
tous ceux et de toutes celles
qui m’habitent,
innombrables,
j’ai décidé
de
me
dire
vous.
Celles
et
ceux
qui
reviennent tout fier
et illuminés par la magie
de l’Amour avec un grand
A comme Amadeus M.,
se plaignent toutefois
de fortes douceurs
dans les reins,
qui les lancent
continuellement
à la recherche
d’un homme ou
d’une femme
concupiscent,
ce qui les gêne
considérablement
pour la bonne marche
de leur ménage, ou dans
l’exercice quotidien de leurs
responsabilités professionnelles.
Le
rêve, cette autre
Vision
du réel
Qui
mélange tous et tout
En
même temps
Est peut-être la preuve
Irréfutable
Qu’il
n’est pas (vraiment) de temps
Hier soir,
Je me suis retrouvé
VRAIMENT
SEUL
Avec moi-même
On a discuté un peu
Je n’avais finalement
Pas grand-chose
A me dire !
j’ai cherché
A joindre Dieu en désespoir de
Cause...
comme c'était occupé,
je me suis endormi
Je n’ai pas
A avoir honte de
Ce que je suis si je dois
Avoir honte de quelque
chose
C’est de m’être
méticuleusement et
Consciencieusement appliqué
tout au
Long de mon existence à
me conformer à
Être quelqu’un que sensiblement
je n’étais pas
Une folie
Individuelle est un
Assez bon rempart à
La Folie
Collective
Ce n’est pas tant que
Je sois
Conscient d’exister
je suis
Juste témoin que
ça
Existe
Ce
ne sont pas les fous qui
Nourrissent
des folies ce sont les folies qui
Pourrissent
des fous
La vie ? Franchement ?
Oui, j’ai vaguement
Compris
Les principes…
J’aime... moyen.
Quand on veut on peut
Quand on peut on veut
veut = peut
Si j’avais
su avant de n’être
Tout ce
bazar que pouvait être
La vie
sur Terre franchement
J’aurais
posé mes conditions
L’inconscient ?
Ta race !
Un gros Enfoiré oui !
Puisque l’on se laisse bien gagner
Par le sommeil
Un bon gros quart de notre
temps
Pourquoi ne pas se laisser tenter par l’Eveil
Les trois petits quarts restants
c’est souvent
quand on a déjà
le sou
que l’on peut
s’en passer
Il y a presque pire
Malheur
Que d’être
malheureux
C’est de se
persuader
Que l’on est
Bien
Heureux !
La vie est une Rose
fragile et Délicate
broyée par des brutes
Habiles démocraStes
Avoir
Toujours raison
Donnerait
Plus raison
Que juste résonner d’être ?
Si nous parlions tous
Comme des poètes, le
Monde serait peut-être
Plus poétique
(Une idée comme ça)
Il n’y a pas de
Hasard ni de
Destinée, seulement
des lignes de
vie qui se froissent,
aux carrefours
des gens.
Celui-là, il nous en aura
Fait boire de toutes
Les
couleuvres.
À
cet
instant
précis,
j’eus
l’incroyable
pressentiment
que
ma trop calme
et paisible
existence
allait
basculer
dans
rien de
particulier.
Il ne faut pas exister pour comprendre
Il ne faut pas exister pour aimer
Il ne faut pas exister pour jouir
Il faut comprendre, aimer, et jouir
pour exister !
Qui cherche à
atteindre
le but de sa vie…
n’est pas loin
d’être mort.
Naître ou ne pas naître ?
Telle n’est pas
la question.
S’il n’y avait
rien, ce serait
quelque chose !
Ne cherchez pas à me
Comprendre, moi-même,
Je ne me suis pas bien compris
Une seule fois de ma vie…
Toujours y réfléchir
A deux fois avant
De se mettre
à
penser.
Penser
Moins,
Panser
Mieux.
Exister, c’est Vivre
beaucoup
tout en Mourant
pas mal.
Peu importe,
dans le fond,
tant qu’on a la forme.
Le problème, lorsque
L’on est malheureux,
C’est que, justement,
On ne sait pas
Où est le problème.
La réussite sociale est la
Grande illusion : au final,
A tous les coups on ferre.
Une souffrance mentale
Est une douleur physique qui n’a
Pas de siège où s'assoir
Peu importe la forme,
tant qu’on en a,
dans le fond.
Posons en préambule
comme Axiome de départ
Absolu et Invérifiable
qu’il y a toujours eu,
qu’il y a,
et qu’il y aura
toujours quelque chose
plutôt que rien,
et que ce quelque chose
est tout aussi sensé qu’absurde.
Ce quelque chose, nous le nommerons
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz0123456789,
par souci de clarté, et en mémoire
de nos soyeuses
petites classes
d’école
primaire.
Plus
on cherche
à se représenter
les feuilles,
les feuillages,
ou les branchages
d’un
arbre,
moins
l’on se
souvient
de son
gros
tronc
centenaire. Et inversement.
Angoisser,
c’est se retrouver
planté, paralysé et nu,
sur la farce la plus absurde
de l’Existence, juste au bord du vide.
Si
tout fut
touffu tout au
début, comment
tout sera-t-il
foutu tout
à la fin ?
La Liberté est un exercice périlleux de
Sage sauvage, singeant les hommes
Civilisés, qui saute de Lois en Lois,
Vers sa fabuleuse Canopée !
L’être limite est infirme
Au même titre que
L’être infirme est limité.
Il y a une multitude de gens
Dont on dit… qu’ils posent problème,
Alors qu’ils ne font que s’agiter dans leur local, en s’évertuant à
se
Résoudre à une équation dont ils ne sont bien souvent que les infortunés et malheureux inconnus…
Les trois grandes trouvailles
de
L’homme se nomment Conscience,
Connaissance, Imagination.
Mais, Oh dieu… qu’elles sont
Rudes à semer !
Pouvoir être cigale…
Quand ça nous chante.
Fourmi…
Quand ça nous hante.
Souvent,
lorsque l’on
Veut quelque
chose à
Tout prix,
On ne l’obtient
pas.
Parfois,
lorsque l’on
Veut quelque
chose à
Aucun prix,
On l’obtient.
C’est
compliqué. C’est peut-être pourquoi les prix existent,
Mais que ces
prix… se voulant tous, ne valent rien !
Aurions-nous oublié
l’extraordinaire
lenteur de l’évolution,
des premières bactéries,
à l’homme des casernes.
Prendre la pilule,
c’est biaiser un peu
la Nature (non ?)
Il y aurait principalement trois
grands Mystères, desquels
découleraient tous les autres :
la Vie,
qui serait le fruit de l’union
des eaux veules de la Terre
avec des poussières mates
à zooïdes tout droit tombées
des Étoiles ;
la Conscience,
que nous auraient sexuellement
transmise
de Grands Singes heureux
amoureux fous lubriques ;
et la Poésie,
qui aurait muri dans le Coeur beau
des hommes,
pénétrés des couleurs et des humeurs
du Ciel,
parfait miroir des âmes.
J'aime me promener
dans les grands matins blêmes
des petits squares qui chantent !
J’ai
toujours
préféré
l’orage
(eau
des espoirs).
A bas la
Société
De
consolation !
S’il demeurait une dernière chose
A sauver, ce serait bien
Les Apparences : hélas, c’est
toujours ça… Que nous sauvons en premier.
Les gens gentils m’emmerdent…
La preuve ? Je suis
gentil :
Qu’est-ce que je peux
Me faire chier !
Ce
qu’il est
Laid, ce mot,
Social,
lorsqu’il se trame
avec les toiles
de
l’Araignée
Mora-
-le.
Quand la vie peut,
elle en veut.
Quand
la vie en veut,
elle en veut toujours plus
Quand
la vie en veut toujours plus,
très vite, elle n’en peut plus !
Je n’aime pas la vie :
elle me rend malade
en voiture !
Vivre c’est oublier…
un peu, beaucoup, passionnément,
à la folie, pas du tout…
que l’on va mourir.
Quand
on se ronge
la vie
jusqu’au Sens,
c’est
que l’on manque
de
conscience en Foi.
La vie est
très certainement
l’instrument le plus
dur à jouer
(si tant est que la vie soit
un instrument dur à jouer).
Conseil
au passant :
quand
on est complètement perdu,
juste
suivre ses pieds,
ou ses
mains, qui sont
des pieds comme les
autres…
La vie n’est pas simple.
Pas compliquée non plus.
Simplement complexe.
La vie
ne sera jamais
véritablement
connue,
puisque
nous poursuivons
secrètement
son Œuvre au fur
et à
mesure que nous la secrétons…
Certaines idées sont dangereuses
Quand elles confondent
le but et le bout de la vie.
Le but, nul ne le connaît.
Le bout, c’est la mort.
Entre le but et le bout,
il y a un O,
Comme Oxygène,
Comme Odyssée,
Comme Oraison funèbre.
Je
serai
peut-être
réconcilié
avec ma
vie
lorsque
j’aurai enfin admis
que
c’est elle et elle seule
qui
décide de ce qu’elle peut
bien
faire de moi.
Là : je serai nouveau-né.
La vie
ne tient parfois
qu’à un(e), deux ou trois fil(le)s.
Et c’est à ces fil(le)s
que nous
tenons.
La vie est
une perpétuelle
remise à nouveau.
Lorsque
l’on ne peut pas
faire
de son Art une vie,
on peut
encore faire
de sa
Vie un art.
Dans le rêve,
on joue avec la forme ;
dans le réel, on touche le fond ;
dans la vraie vie, la forme épouse
tant bien que mal le fond.
Mais qu’est-ce que la forme,
dans le fond ?
Et à quoi bon le fond,
sans la forme ?
Mes
années fastes
m’ont
offert de si
précieux
instants
que
j’en oublierais presque
toutes ces
années vérolées
par mes incompréhensibles
changements
de Direction.
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