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dimanche 3 mars 2019

ET POUR TOUT DIRE (OU PRESQUE), AU JOUR LE JOUR



ET POUR TOUT DIRE
(OU   PRESQUE),
AU JOUR LE JOUR

(Pause au logis : 3 à 12 métaphorismes par jour, en une, deux ou trois proses, matin, midi ou soir)

*****************************************************************************

 

J’ai attrapé

une folie, enfant.

J’ai toujours voulu

la rapporter à son

propriétaire…

Hélas, je n’ai jamais su

(et ne saurai probablement jamais)

à qui elle appartenait vraiment.

Je la garde,

possédée, intranquille

(au cas où)

 


J’

ai

mis

ce jour

une

petite

pile

hautes

Performances

dans ma

nouvelle Rolex

à 100.000 euros :

avec ça, maintenant

et ici c’est

sûr…

je

vais

surement

Pouvoir

gagner

du

temps

!!


 

Pourquoi la peine attise

Tant notre curiosité ? 

Parce que l’on y cherche

Une solution…

Qui chercherait à trouver 

une solution au bonheur ?

 
 
C’est un rêveur
Ne lui demandez-pas
La Lune
 

Il

y a

Deux sortes de grandes personnes :

Celles qui se grandis-

-sent en rabais-

-sant les autres,

Et celles

Qui le sont

En rendant les

Autres

Un peu

Plus

Grands

Qu’ils

Ne

Sont.

 

L’instinct de mort,

C’est préférer vivre

Mort plutôt que de mourir

Vivant.



C’était vieux avant


🤡
Comment
N’aurions-nous 
Qu’un seul visage, nous
Qui portons en nous tant de morts ?



Rien n'est

Vraiment juste.

Le mot, juste, ment.


                                                              Sont-

ce les 

Chaussures

Qui s’adaptent

Aux pieds beaux 

Sinon sont-ce les

Pieds beaux 

qui

s’adaptent

Aux

Chaus-

sures ?




J’aimerais dormir
Jusqu’à la
Fin des
Temps
Et puis
 Me réveiller
Après, pour voir…

Dieu

Peut-il aussi

faire le malin ?



Être un « auteur »
De sa vie
Un peu
Comme un acteur
De cinéma
Pas trop
Comme un « acteur »
De sa vie.


Maintenant, je veux

juste être moi,

riche des mois

qu’il me reste

à jeter

par les fenêtres.




On trouve
tout sur internet
(même la solitude)


à part tenir
à Quelques-uns,
à part tenir
à Quelques choses,
à part tenir
à quelques temps,
à part tenir
à Soi, même
à qui, quoi (moi ?!)
appartient je vraiment ?


Face à la réalité, l’Art est alité.


Rien n’a vraiment changé Dans le fond.
Les soldat.e.s font toujours
deS guerres lasses et
des gueux sales,
pour s’arracher les biens de…, euh, du proche…, hein ?
Seules les armes et les défenses
Se sont infiniment diversifiées…


Parfois, lorsque des personnes rient
de moi, je me dis qu’elles
ne rient pas de moi :
elles rient juste
de moi.


Avec tous ces mots en
Con… qu’on
Est bien obligé aussi de l’être un peu, con, non ?

Nous
Allons
Tous
Droits… 
Vers les
Rapides et
Leur chute, mais Cccchhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttttt !



Faire toujours comme si
Tout était
Neuf :
Tout est toujours
plus classieux avec un
cœur de neuf



Ici, juste là, sur ce boulet de poussières
Perdues d'étoiles mortes
Appelé Terre, qui nous accueille,
Que nous cueillons et recueillons,
Quelques choses régressent ici,
Quelques choses progressent là,
Soit, tout évolue toujours, ici ou là.
Mais de réel progrès, il n'y a pas.
C'est juste une allusion.



Sous nos
Vernis sages
Relationnels
Grouillent de trouille
Qu’on les zigouille
Nos égos
Irrationnels
Parfois, peu, trop, souvent,
Brusquement
Libérés
De leur soleil paradoxal.



Enfant,
Je souriais beaucoup.
Pas tant que j’avais besoin de sourire aux gens,
Non mais…
J’avais besoin qu’ils me sourient, en retour
Pour être sûr,
Que j'étais là, vraiment. 





Méditant
cet axiome
invérifiable
à l’heure
qu’il fait,
que vivre son existence au présent éloigne le démon de la bête (pensée qui vit en nous), et que la vivre au passé ou au futur en éloigne toujours
l'enjeu,
efforçons-
nous tant que
faire et
non-faire
se peuvent,
de préférer
la savourer
toujours
à point
nommé,
là, juste là
où se cache ce
divin présent de
la nature à
l’humain été.




L’
homme
Est
un loup
Pour
l’homme
Qui
se
nourrit
du Singe
et de La sagesse
desquels il descend,
(à s’en lécher les babouines).



Entre l’homme préhistorique
Et l’homme Historique
Il y a eu quoi ?
Des Histoires pour les Grands
Beaucoup trop d’histoires.



La vie
Rageuse, Ravageuse
La vie
Tapageuse, Pataugeuse
Me dit et me contredit
Que l’important, c’est donner
Ordre aux choses,
Pour être
Heureux mais
Pas donner d’ordre aux êtres
Donner de l’or aux autres,
A commencer par soi (m’aimé-je ?)
Pas donner d’or à l’or :
une pièce… à qui l’on veut
une autre pièce… aux gueux
et s’il n'en reste qu'une…
la donner aux envieux !



S’il m’arrive de peindre
les choses en noir, je ne
fais jamais sans blanc.




Tout le monde
Cherche quelque chose.
La plupart du temps on ne sait
Même pas que l‘on
Cherche quelque chose
Ou, si
On le sait,
On ne sait pas vraiment
Quoi ni pourquoi,
Ou, si
On le sait,
C'est juste des mots collés autour
Pour faire le beau



Cherche fumistes
Expérimentés.
Pas sérieux
S’abstenir.





Jadis, tu as cru
à mes songes, à mes
présents,
mais aujourd’hui,
qu’ils sont pour toi
mensonges, tout est
pesant.






Qu’on
Le veuille
Ou non
L’
Océan du Corps Préside, Calcule et Imagine
Les gens et les choses
Dans de perpétuels et
Innombrables
Courants nerveux
Contradictoires et
Sensés guère
Accessibles
A la
Pensée
Chaque
Instant
Telle 
Une Mer
  Portant…
… Des
Vagues de
Mémoires, qui en
Répondent par de vastes
Mouvements d’humeurs gouvernant
Les Voiliers de nos vies remontant à la
Surface, voguant, aux grés des gens contraires,
Calmes ou souffrant sur nos cœurs, qui voilés, dévoilés,
Et battus par les sentiments, en bavent quelques choses...


… Que Traduisent

En   pensées

L’Ecume                      des          Esprits

Qui         observe                  qui   dit

Qui         gueule             ou   

Qui         par          sa           bouche      se    glose,      

Imposant        par                la                   Peur

Qu’elle              y            voit

                    Autre                     chose !

Que        ton

Ressenti   ment !

Et      qui    devenue      Moussaillon     se         fait   
                               Mousser

Comme     il     pleut,

Pauvre            diable                           de           lui,

Nous                          Rappelant

Sempiternellement

A                  l’Ordre            de           nos  

                                          Mémoires        vagues,

Aux        ordres       de                 notre      

Corps             océan.






Dialogue INTERIEUR :
si, si,
si !
Tu
parles,
tu parles…
Tu parles, à
la place de ton
corps : Prends garde,
bientôt,
c’est
Lui qui
parlera
pour
toi
!






Plus l’on s’approche des barreaux
De sa prison,
Moins l’on s’y accroche,
Et mieux on y voit,
Le paysage ou le ciel, derrière
Sinon, ben… on regarde ses murs.







L’homme qui 
Perd ses 
rêves 
ses
illusions ses désirs est comme
  un      voilier à moteur sur une mer      sans 
vents,     à la remorque des cargos, qui,       pour 
se soulager     des fumées noires d’humeur et          de peur 
      qui s’en               échappent, aspire aux plages             ensoleillées,
lumineuses            de la dominance sise sous les falaises         nuageuses,    
sombres          de la soumission, les deux seuls et authentiques        ravages de  
la déchéance      humaine, découvrant alors les fruits amers des abris           côtiers de
la frustration,      de l’aigreur, de l’envie, des hiérarchies ou de la compétition,                 grâce 
    auxquelles             quelques sous papes de sécurité assurent le maintien de l’Ordre                en rigueur, 
     contrôlent, concentrent et supervisent
   leur dominance, distribuant aux plus
    souffrants leurs petites graines de
    Bêtise solidaire, ou solitaire, c’est
   selon, pour ces hommes,
     nous (pieux ou poux),
    que d’aucuns
disent
modernes







Le progrès n’est autre
qu’un éternel balancement
(dés-)entropique
d’un confort vers un autre,
du simple vers le complexe,
du complexe vers le simple,
de "l'anorme" vers la norme,
Un lent, permanent et irréversible
glissement de terrain hominidé
pour garder l'Equilibre.





Enfermé en un immense grain d'atomes crochés
Marchant sur un immense grain de poussières d'Etoile
Navigant dans des immenses grains de temps 
Autour desquels ma mémoire se bobine, m'embobine
Ou se débine à travers ses chemins, ses routes, ses autoroutes
ses trous, ses failles ou ses crevasses
Le tout lié, relié et délié par une infinité de liens
Horizontaux, verticaux, obliques, sinon tourbillonnants
De toutes Natures, et partout, et nulle part
Vibrants, résonnants et raisonnants, comme les
Cordes infinies d'un Arc-en-Ciel Sans début ni fin
Et sans Hasard ni Destin
Voilà (à peu de choses près)
Où j'habite



Ceux qui croient au progrès,
ont manifestement
des problèmes
de vue-nette.
Ceux qui n’y croient pas
ont certainement
des problèmes
de vie-nase.






Dans une société moderne,
il ne faut pas confondre
un système fiable
avec un système faible,
car alors, soit on est
un irrécupérable dyslexique,
soit un scandaleux improductif.



L'humour, c'est comme la
marche arrière,
on s'en sert pas souvent.





Les industries
pharmaceutiques ont
encore de beaux jours
devant elles, avec
tout le blanc qu’il reste
à moudre pour tous ceux
et celles qui
vont broyer du noir.





Le drame des Gens Modernes
Au tournant du troisième Millénaire :
nous avons trop, et ne sommes pas assez.





Nous autres,
Occident-Alizés,
qui ne sommes
plus très sains
de corps et puis d’Esprit,
seront bientôt
quidam.





Si l’on gratte un peu
à la surface des gens
ordinaires,
on s’aperçoit
vite qu’ils sont
tous pareils.
Pour ceux et celles
qui sont vernis,
il faut gratter
davantage.







La publicité
s’affiche partout,
ouvertement et sans
complexe, sans jamais
demander si ça ne dérange
pas les esprits un peu critiques.






Autrefois,
l’économie
se devait d’être
minière ou rentable.
aujourd’hui,
elle se doit d’être
rentière et minable.





On peut tout dire, mais
pas n’importe quoi,
pas n’importe quand,
pas n’importe comment,
pas à n’importe qui, et
pas n’importe où, ce qui
revient à dire qu’en
définitive, on ne peut
pas dire grand-chose.






Compte
tenu
de
tous ceux et de toutes celles
qui m’habitent,
innombrables,
j’ai décidé
de 
me
dire 
vous.





Celles
et
ceux
qui
reviennent tout fier
et illuminés par la magie
de l’Amour avec un grand
A comme Amadeus M.,
se plaignent toutefois
de fortes douceurs
dans les reins,
qui les lancent
continuellement
à la recherche
d’un homme ou
d’une femme
concupiscent,
ce qui les gêne
considérablement
pour la bonne marche
de leur ménage, ou dans
l’exercice quotidien de leurs
responsabilités professionnelles.




Le rêve, cette autre
Vision du réel
Qui mélange tous et tout
En même temps
Est peut-être la preuve
Irréfutable
Qu’il n’est pas (vraiment) de temps





Hier soir,
Je me suis retrouvé
VRAIMENT 
SEUL
Avec moi-même
On a discuté un peu
Je n’avais finalement
Pas grand-chose
A me dire !
j’ai cherché
A joindre Dieu en désespoir de
Cause...
comme c'était occupé,
je me suis endormi




Je n’ai pas

A avoir honte de

Ce que je suis si je dois

Avoir honte de quelque chose

C’est de m’être méticuleusement et

Consciencieusement appliqué tout au

Long de mon existence à me conformer à

Être quelqu’un que sensiblement je n’étais pas




Une folie

Individuelle est un

Assez bon rempart à

La Folie

Collective





Ce n’est pas tant que
Je sois
Conscient d’exister 
je suis
Juste témoin que 
ça
Existe





Ce ne sont pas les fous qui
Nourrissent des folies ce sont les folies qui
Pourrissent des fous




La vie ? Franchement ? 
Oui, j’ai vaguement
Compris 
Les principes…

J’aime... moyen.




Quand on veut on peut

Quand on peut on veut

veut = peut




Si j’avais su avant de n’être

Tout ce bazar que pouvait être

La vie sur Terre franchement

J’aurais posé mes conditions





L’inconscient ?

Ta race !

Un gros Enfoiré oui !




Puisque l’on se laisse bien gagner
Par le sommeil
Un bon gros quart de notre
temps
Pourquoi ne pas se laisser tenter par l’Eveil
Les trois petits quarts restants





c’est souvent
quand on a déjà
le sou
que l’on peut
s’en passer




Il y a presque pire
Malheur
Que d’être malheureux
C’est de se persuader
Que l’on est
Bien
Heureux !




La vie est une Rose 
fragile et Délicate 
broyée par des brutes
Habiles démocraStes




Avoir

Toujours raison

Donnerait

Plus raison

Que juste résonner d’être ?




Si nous parlions tous
Comme des poètes, le
Monde serait peut-être
Plus poétique                             

(Une idée comme ça)






Il n’y a pas de
Hasard ni de Destinée, seulement
des lignes de vie qui se froissent,
aux carrefours des gens.






Celui-là, il nous en aura
Fait boire de toutes
Les couleuvres.            




À
cet
instant
précis,
j’eus
l’incroyable
pressentiment
que
ma trop calme
et paisible
existence
allait
basculer
dans
rien de
particulier.





Il ne faut pas exister pour comprendre
Il ne faut pas exister pour aimer
Il ne faut pas exister pour jouir
Il faut comprendre, aimer, et jouir
pour exister !

Qui cherche à
 atteindre
le but de sa vie…
n’est pas loin
d’être mort.



Naître ou ne pas naître ?
Telle n’est pas
la question.




S’il n’y avait
rien, ce serait
quelque chose !




Ne cherchez pas à me
Comprendre, moi-même,
Je ne me suis pas bien compris
Une seule fois de ma vie…






Toujours y réfléchir
A deux fois avant
De se mettre
à penser.                                            





Penser
Moins,
Panser
Mieux.




Exister, c’est Vivre
beaucoup
tout en Mourant pas mal.





Peu importe,
dans le fond,
tant qu’on a la forme.




Le problème, lorsque
L’on est malheureux,
C’est que, justement,
On ne sait pas
Où est le problème.         
                             



La réussite sociale est la
Grande illusion : au final,
A tous les coups on ferre.





Une souffrance mentale
Est une douleur physique qui n’a 
Pas de siège où s'assoir




Peu importe la forme,
tant qu’on en a,
dans le fond.





Posons en préambule
comme Axiome de départ
Absolu et Invérifiable
qu’il y a toujours eu,
qu’il y a,
et qu’il y aura
toujours quelque chose
plutôt que rien,
et que ce quelque chose
est tout aussi sensé qu’absurde.
Ce quelque chose, nous le nommerons
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz0123456789,
par souci de clarté, et en mémoire
de nos soyeuses
petites classes
d’école
primaire.







Plus
on cherche
à se représenter
les feuilles,
les feuillages,
ou les branchages
d’un
arbre,
moins
l’on se
souvient
de son
gros
tronc
centenaire. Et inversement.





Angoisser,
c’est se retrouver
planté, paralysé et nu,
sur la farce la plus absurde
de l’Existence, juste au bord du vide.






Si
tout fut
touffu tout au
début, comment
tout sera-t-il
foutu tout
à la fin ?



La Liberté est un exercice périlleux de
Sage sauvage, singeant les hommes
Civilisés, qui saute de Lois en Lois,
Vers sa fabuleuse Canopée !



L’être limite est infirme
Au même titre que
L’être infirme est limité.



Il y a une multitude de gens
Dont on dit… qu’ils posent problème,
Alors qu’ils ne font que s’agiter dans leur local, en s’évertuant à se
Résoudre à une équation dont ils ne sont bien souvent que les infortunés et malheureux inconnus…





Les trois grandes trouvailles de
L’homme se nomment Conscience,
Connaissance, Imagination.
Mais, Oh dieuqu’elles sont 
Rudes à semer !
 


Pouvoir être cigale…
Quand ça nous chante.
Fourmi…
Quand ça nous hante.




Souvent, lorsque l’on
Veut quelque chose à
Tout prix,
On ne l’obtient pas.

Parfois, lorsque l’on
Veut quelque chose à
Aucun prix,
On l’obtient.

C’est compliqué. C’est peut-être pourquoi les prix existent,
Mais que ces prix… se voulant tous,  ne valent rien !




Aurions-nous oublié
l’extraordinaire
lenteur de l’évolution,
des premières bactéries,
à l’homme des casernes.





Prendre la pilule,
c’est biaiser un peu
la Nature (non ?)






Il y aurait principalement trois
grands Mystères, desquels
découleraient tous les autres :
la Vie,
qui serait le fruit de l’union
des eaux veules de la Terre
avec des poussières mates
à zooïdes tout droit tombées
des Étoiles ;
la Conscience,
que nous auraient sexuellement transmise
de Grands Singes heureux
amoureux fous lubriques ;
et la Poésie,
qui aurait muri dans le Coeur beau des hommes,
pénétrés des couleurs et des humeurs
du Ciel,
parfait miroir des âmes.



   J'aime me promener
                 dans les grands matins blêmes
                    des petits squares qui chantent !




J’ai toujours
préféré l’orage
(eau des espoirs).



A bas la Société
De consolation !





S’il demeurait une dernière chose
A sauver, ce serait bien
Les Apparences : hélas, c’est toujours ça… Que nous sauvons en premier.




Les gens gentils m’emmerdent…
 La preuve ? Je suis gentil :
Qu’est-ce que je peux
Me faire chier !




Ce
qu’il est
Laid, ce mot,
Social, lorsqu’il se trame
avec les toiles de
l’Araignée
Mora-
-le.




Quand la vie peut,
elle en veut.


Quand la vie en veut,
elle en veut toujours plus

Quand la vie en veut toujours plus,
très vite, elle n’en peut plus !







Je n’aime pas la vie :
elle me rend malade
en voiture !









Vivre c’est oublier…
un peu, beaucoup, passionnément,
à la folie, pas du tout…

que l’on va mourir.






Quand on se ronge
la vie jusqu’au Sens,
c’est que l’on manque
de conscience en Foi.




La vie est
très certainement
l’instrument le plus
dur à jouer
(si tant est que la vie soit
un instrument dur à jouer).




Conseil au passant :
quand on est complètement perdu,
juste suivre ses pieds,
ou ses mains, qui sont
des pieds comme les autres…





La vie n’est pas simple.
Pas compliquée non plus.
Simplement complexe.







La vie ne sera jamais
véritablement connue,
puisque nous poursuivons
secrètement son Œuvre au fur
et à mesure que nous la secrétons…









Certaines idées sont dangereuses
Quand elles confondent
le but et le bout de la vie.
Le but, nul ne le connaît.
Le bout, c’est la mort.
Entre le but et le bout,
il y a un O,
Comme Oxygène,
Comme Odyssée,
Comme Oraison funèbre.





Je serai
peut-être réconcilié
avec ma vie
lorsque j’aurai enfin admis
que c’est elle et elle seule
qui décide de ce qu’elle peut
bien faire de moi.
Là : je serai nouveau-né.






La vie
ne tient parfois
qu’à un(e), deux ou trois fil(le)s.
Et c’est à ces fil(le)s
que nous
tenons.







La vie est
une perpétuelle
remise à nouveau.








Lorsque l’on ne peut pas
faire de son Art une vie,
on peut encore faire
de sa Vie un art.








Dans le rêve,
on joue avec la forme ;
dans le réel, on touche le fond ;
dans la vraie vie, la forme épouse
tant bien que mal le fond.
Mais qu’est-ce que la forme,
dans le fond ?
Et à quoi bon le fond,
sans la forme ?








Mes années fastes
m’ont offert de si
précieux instants
que j’en oublierais presque
toutes ces années vérolées
par mes incompréhensibles
changements
de Direction.